Aujourd’hui, nous vous parlons de la nouvelle application «Clubhouse».
Barbara et François se sont chacun inscrit et voici leur premières impressions:
Barbara
Voyant l’engouement pour cette nouvelle plateforme et curieuse comme je suis, j’ai cédé à la tentation.
J’ai “réservé” mon nom d’utilisateur et j’ai attendu patiemment de pouvoir me faire inviter pour intégrer Clubhouse. Déjà là, je trouve que ca fait un peu sectaire mais je comprends bien qu’en faisant cela, ça rend la chose plus exclusive et donc plus attrayante.
Une fois mon invitation reçue par François (merci!), je clique sur l’icône étonnante de Clubhouse et découvre ce nouveau monde. Je scrolle, je swipe et je me perds un peu.
Je finis par comprendre qu’il s’agit de “pièces” dans lesquelles on peut écouter les gens en direct sur des thématiques précises ou non. Hum, pas vraiment ma tasse de thé, enfin sous certaines conditions: que je puisse choisir quand les écouter et à quelle cadence… des options qu’il n’y a pas (encore) sur Clubhouse. En gros, il faut “vivre l’instant présent” si je comprends bien, mouais. Pas convaincue.
Puis voilà que j’aperçois une story sur Instagram invitant les gens à une “room” sur une mise au point des rooms Clubhouse (vous me suivez? On est presque dans Inception là). Je m’inscris, je reçois la notif lorsqu’elle est en ligne et je la rejoint quelques dizaines de minutes.
J’apprends alors que des fraudeurs et escros se servent de la plateforme pour vanter leur mérite, leur faux business et tenter d’appâter les plus naïfs à faire du marketing MLM… aïe! Forcément, la mauvaise herbe ça pousse partout.
En plein milieu de cette discussion croustillante, je reçois un appel, je décide de le prendre et c’est la que s’achève mon expérience.
Conclusion: Ce n’a pas été une révélation… je n’abandonne pas mais n’ayant pas beaucoup de temps à disposition, tout cela m’a refroidi pour l’instant. Je vais continuer à guigner et on verra bien mais il semblerait aussi que Facebook ait déjà lancé la contre-attaque!
François
Influencé, il y a quelques jours, je suis allé un peu plus loin que de scroller les stories qui en parlent et j’ai téléchargé l’application… premier arrivé, premier servi!
Je comprends que c’est un réseau social, uniquement accessible sur invitation, qui partage des contenus audios… Je me demande alors si certains vont se nourrir de ronronnements de chatons, de valses de tambours de chamans ou de vrombissements de bolides de la marque au cheval cabré.
Une fois que ma pote Céline a validé mon accès, j’ai pu pousser la porte de la plateforme et répondre à 5 questions d’appréciations: si j’aime les podcasts, qui je suis, ce que je recherche, etc. Sur mon feed, des dizaines de «Rooms» auxquelles je peux accéder, du Toxic women club au Breakfast with winners, en passant par Sleepless in L.A. J’intègre les rooms, j’écoute. Je sors et je recommence.
Je suis un peu fatigué de toutes ces promesses de croissances et de développement. C’est sûrement la saison, mais ce n’est pas ce que je recherche. La palme de la «room» la plus surprenante revient à «Gain & engage in silence – off your mic – Let’s connect».
Je ne sais pas si je suis fait pour écouter des podcasts en groupe… et j’encourage tous ceux qui ont pu publier qu’il «faut absolument y être» à tenter de me convaincre! Pour l’instant la majorité des salons sont en anglais, peut-être y trouverai-je plus ma place le jour où l’offre francophone sera plus fournie? Je retenterai dans quelques semaines.
J’ai évité de parler jusqu’ici des possibilités de débordement des discours. Au risque de donner une tribune à des orateurs qui devraient être muets. Je peux facilement imaginer que dans des salons, publics ou fermés, les discussions s’enflamment sur des sujets illégaux ou fâcheux. (je ne parle pas du port des chaussettes claquettes, ou de ceux qui mettent de l’ananas sur leur pizza, même si …)
Conclusion: Je vais suivre de très près Clubhouse et vous revenir! D’ici là, faites-vous votre propre opinion.
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